Mémoire d'Isa

Que de dechirements, que de haine. Le divorce c'est une vrai maladie, qui ronge. Petite à petit. Qui vous vide de vos forces. Un virus trop virulent qui résiste à tous les traitements. Et cette conciliation qui ne va pas tarder à venir, moi qui la croyais encore loin. J'ai l'impression de perdre ce temps que je pourrais passer avec ma fille. Ce temps c'est lui qui me le fait perdre. Comme s'il n'avait pas assez fait de mal.

En plus il raconte n'importe quoi à qui veut bien l'entendre.

Pourquoi tant de haine vis à vis de moi, la femme, la mere de sa fille. La chair de sa chair qu'il ne daigne meme pas venir voir. Et en plus il ose dire que je l'empeche de la voir. C'est une honte. Moi qui souffre tant de son desinteret le plus total. Moi qui aimerait tant qu'il vienne ne seraitce qu'une fois. Moi qui aimerait les voir tous deux comme atrefois réunis et complices.

La vie est trop injuste.

Qu'il nous fiche la paix une bonne fois pour toute. Qu'il nous donne l'occasion de pouvoir nous fabriquait une autre vie mais sans lui cette fois.

Une belle vie sans jamais se separer. Toutes les deux. Dans le meme chemin.

Si seulement la vie etait moins injuste. Ou plus courte, ou tout simplement differente. Si je pouvais tout effacer.

Donnez moi la solution.

Ma petite etoile fait de plus en plus de choses. Elle dit aurevoir avec sa petite main. Elle est vraiment craquante. Dire que c'est moi qui l'ai mise au monde. Au moins une chose dans ma vie que j'ai reussie du début jusqu'à la fin.

Je me rappelle de ce fameux jour. C'etait un samedi, et tout au fond de moi je savais que j'allais faire connaissance avec ce petit qui m'habitait depuis neuf mois. Je savais que j'allais enfin voir sa bouille. Ce jour la restera grave dans ma memoire juqu'à mon dernier jour de vie.

Parfois je revois la scene de notre rencontre avec ce petit etre si fragile mais qui porte pourtant en elle tant de force et qui est capable de donner tant de choses. Elle m'apprend tout ce que jusque la je ne savais pas. C'est ma chair, mon coeur, mon sang. Je l'aime comme je n'ai jamais encore aime.

Tous les mots que je pourrais utiliser ne sont pas assez fort pour exprimer ce que je ressens quand je la regarde. Dès que je plonge mes yeux dans les siens le monde entier s'arrete de tourner. Plus rien n'existe, nous sommes seules dans cedt univers si grand, nous respirons a l'unisson. Nous nous comprenons sans prononcer un seul mot. Tout est superflu, evident, toujours trop fort et surtout tout va trop vite. Le temps passe trop vite. Et quand je penses que son pere qui ne la voit plus depuis noel ne prend aucune nouveles, j'en meurs

Cette petite voix que j'attend, surement depuis ma naissance. Cette petite voix que je connais si bien, elle fait partie de moi. Elle me guide, m'influence parfois. Je l'écoute, je lui parle, lui répond quand je me sens trop seule. Quand mes forces m'abandonnent. Quand j'ai de la chance et que j'ai envie de partager avec elle les grands moments de ma vie. Cette voix je pense que tout le monde la connait. Tout le monde doit l'entendre, elle est pourtant surement si différente mais si semblable.

Je suis une jeune femme de  24 ans. Petite brune aux yeux vert. Jeune et pourtant déjà mariée, une petite fille merveilleuse. J'avais tout pour être heureuse. Pourtant du jour au lendemain, tout s'est écroulé. J'ai toujours eu peur de me retrouver toute seule. De passer une vie de célibataire. Il faut dire que je n'ai jamais eu vraiment confiance en moi. J'ai peu d'amis, surement à cause de ça. Mon mari m'a quitté le jour de noêl de cette année en me donnant comme unique explication qu'il ne m'aimait plus dèjà depuis d'un an. Il faut dire que nous nous sommes mariés le 24 janvier 2004. Les bras m'en sont tombés. Comme si toute la misère du monde s'abattait sur moi du jour au lendemain. Je n'avait pourtant rien demandé. J'ai toujours essayer d'être présente pour lui autant que pour mon amour de petite fille qui illumine mes jours.

C'est drôle, j'ai comme l'impression que tous les gens que j'aime réellement disaraissent autours de moi. Est-ce que j'en fait trop. Est-ce que je les étouffent? Je pense que je ne dois pas attendre d'avoir une vie révée. Je suis surement trop exigente. C'est vrai je n'ai pas à me plaindre, j'ai un bébé magnifique, en pleine santé. Et parfois quand je regarde autours de moi et que je vois toute cette misère, je me dis que je ne dois pas me plaindre, ni pleurer sur mon sors, car j'ai l'essentiel. L'amour de ma fille. Le bonheur de la voir grandir. La voir faire des prgrès; changeer de jour en jour.

Mon Dieu j'ai peur de le dire au risque de perdre cela aussi. Mais je l'aime du plus profond de mon coeur. Elle mon oxygène. Mon rayon de lumière. Elle est mon but dans ma vie. C'est grace à elle que je trouve la force d'avancer sans me poser des questions.

Merci pour ces moment passés avec elle.